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Le jour où la Californie a tenté de tout voler à la Bretagne.

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Le jour où la Californie a tenté de tout voler à la Bretagne

 

14 septembre

 

Par Krist

 

Km: 10 400

 

Nous avons découvert l’océan Pacifique à Stinson beach, à quelques kilomètres au Nord de San Francisco. Quelle merveille de retrouver enfin l’océan après tous ces mois passés en pleine campagne ou carrément en plein désert.

Mais quelle ne fût pas ma surprise en parcourant la fameuse Route 1. Petite route côtière Californienne qui longe le Pacifique du Nord au Sud.

Sur la route de la Californie, j’avais la tête pleine d’images sorties des « Alerte à Malibu », « Santa Barbara » et autres séries américaines de notre adolescence glorieuse.

Les films hollywoodiens nous avaient aussi vendus un paradis du surfer et de la blonde en bikini juchée sur ses patins à roulettes.

La recette était simple, elle nécessitait une grosse dose de palmiers, un nuage de sable fin et un soupçon de soleil.

Quelle désillusion! Ce n’était ni plus ni moins qu’une reproduction à l’Américaine, de notre bonne vieille Bretagne.

Comment en douter? Les paysages côtiers ressemblent en tous points à nos falaises Finistériennes. Leur audace va même jusqu’à y avoir parsemé des phares.

L’océan Pacifique, aussi ténébreux et sombre que notre magnifique Manche.

Sans oublier les températures, l’eau comme l’air oscillent tout 2 entre froid et frais!!

Le climat aussi sème le doute, s’il ne fait pas beau, il brume ou il crachine!

La faune marine est aussi très proche avec des phoques, des dauphins et tenez-vous bien, des mouettes!!

Plus au Sud, ils ont même tenté de copier la faïence de Quimper avec leur céramique mexicaine.

Et dans un parc en plein désert, nous avons retrouvé des congloméras de roches, tout comme sur la côte de Granit Rose!!

Même l’orientation de la Californie est louche, plein Ouest??!! Je vous le dis, il y a traquenard!!

Le doute s’est finalement dissipé lorsque nous avons rejoind la ville de Santa Barbara. Paradis des palmiers, des fleurs tropicales et de l’architecture mexicano-espagnole.

La température a aussi radicalement augmenté et nous avons finalement dit adieu à la brume.

Plus nous descendions vers le Sud, plus la nature s’asséchait pour ne devenir que désert dans l’arrière pays. Les mouettes ont été remplacées par des aigles et des vautours. Les cactus et les yuccas ont pris la place des pins et des hortensias.

OK, nous étions en vérité, bien en Californie.

 

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